Salesforce, c’est pas juste un outil. C’est un écosystème complet qui alimente les projets CRM des plus grandes entreprises. En France, la demande explose. Les missions ? Techniques, fonctionnelles, orientées data, marketing, finance, commerce. Et les profils freelance bien formés sont chassés comme jamais. Consultant, développeur, architecte, administrateur : tous les rôles sont recherchés.
Mais voilà. Entre la multiplication des plateformes, la course au meilleur tarif, et les exigences de chaque client, trouver le bon projet peut vite devenir un vrai job à plein temps. Tu dois gérer ton profil, ton positionnement, ton CV, ton réseau. Tu dois comprendre les besoins, répondre vite, prouver ta valeur, anticiper, recommander. Bref, faire du conseil avant même d’être sélectionné.
Ce guide, c’est ton plan de route. On parle stratégie, sourcing, rémunération, méthodo agile, API, mise en prod, animation d’équipe, test, reporting, intégration Hubspot, composants Lightning, migration, automatisation, etc. Le genre de trucs qui te font dire : ok, je suis freelance… mais surtout freelance Salesforce.

Sommaire
Trouvez une mission freelance Salesforce rapidement
Quand on bosse en freelance Salesforce, la question la plus urgente, c’est souvent : comment décrocher une mission ? La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plein d’endroits où chercher, mais surtout des méthodes efficaces pour trouver un projet qui colle à ton profil technique, ton expérience et ta disponibilité.
Explore les bonnes plateformes de mission
Pas besoin de s’éparpiller. Commence par t’inscrire sur les plateformes spécialisées qui proposent régulièrement des missions dans le CRM Salesforce :
- Malt : incontournable pour les freelances en France. Crée un profil clair, bien renseigné, avec tes certifications Salesforce, ton CV, tes compétences et surtout tes disponibilités.
- Freelance-informatique.fr : base de données de consultants CRM très utilisée par les ESN, recruteurs et clients finaux.
- LeHibou, Crème de la Crème, Kicklox : utiles pour des missions longues ou en remote.
Ces sites ne servent à rien si tu n’as pas un profil solide et spécifique. Tu bosses sur Sales Cloud ? Dis-le clairement. Tu gères les Lightning Web Components, le marketing automation ou les recettes fonctionnelles ? Mets ces mots dans ton descriptif.
Active ton réseau et ta communauté
Ne néglige pas le réseau. Beaucoup de freelances Salesforce trouvent leurs premiers clients via des contacts ou des anciens collègues. Voici quelques pistes :
- Rejoins les groupes LinkedIn et forums autour de Salesforce France
- Participe aux évènements Trailblazer Community, aux Salesforce Saturdays ou aux meetups CRM
- Reste actif sur LinkedIn : commente, publie, partage ton expertise
Ce sont souvent des clients directs ou responsables de projet qui consultent ces espaces pour trouver un freelance.
Soigne ton approche : profil, pitch et contacts
Tu n’auras qu’une seule chance de faire une bonne première impression. Voici ce que tu peux améliorer dès maintenant :
- Ton CV : court, clair, ciblé. Mets en avant les missions similaires que tu as réalisées, les problématiques métiers, les outils utilisés (Visualforce, Apex, Service Cloud…)
- Ton pitch : en une phrase, dis ce que tu fais, pour qui, et pourquoi on devrait bosser avec toi.
- Tes contacts : rends-toi facile à joindre. Ajoute un formulaire sur ton site, une adresse mail pro, et un lien vers ton profil Malt ou LinkedIn.
Bonus : joue la carte des offres d’emploi
Certaines offres d’emploi Salesforce peuvent en réalité mener à des collaborations freelance. Cible :
- Les startups qui cherchent un soutien ponctuel
- Les ETI ou clients finaux en pleine migration Salesforce
- Les agences ou ESN qui manquent de bras en période de pic
N’hésite pas à candidater spontanément en proposant une mission freelance à la place d’un CDI, surtout si tu as déjà de l’expérience Salesforce.
Comment devenir freelance Salesforce : parcours, compétences, certifications
Passer de salarié à freelance Salesforce, ou se lancer directement en indépendant, ça ne s’improvise pas. Il ne suffit pas de savoir créer un champ personnalisé dans Salesforce pour décrocher des missions à forte valeur ajoutée. Il faut comprendre les attentes du marché, maîtriser les bons outils, et souvent prouver son niveau avec les certifications adaptées.
Choisir son rôle dans l’écosystème Salesforce
La première étape, c’est de savoir quel type de freelance tu veux devenir. Salesforce, c’est vaste. Voici les profils les plus recherchés :
- Consultant fonctionnel CRM : tu traduis les besoins des équipes métier en solutions Salesforce. Tu maîtrises les processus, les règles de gestion, la recette fonctionnelle, et tu bosses souvent avec un business analyst ou un chef de projet.
- Développeur Salesforce : tu travailles en Apex, tu construis des Lightning Web Components, tu intègres des APIs. Tu es à l’aise avec les batchs, les automatisations et le paramétrage avancé.
- Administrateur Salesforce : tu gères l’environnement au quotidien (droits, sécurité, flux, support). Ce profil est idéal pour démarrer si tu viens d’un autre CRM ou d’un poste de support technique.
- Architecte Salesforce : profil senior avec une vue globale. Tu conçois des solutions scalables, tu fais de l’audit, tu interviens sur des projets de transformation digitale.
💡 Le mieux, c’est de partir de ce que tu sais déjà faire, et de t’appuyer dessus pour construire ton offre.
Les compétences à développer (ou renforcer)
Pour devenir un bon freelance dans ce domaine, tu dois jongler entre compétences techniques, métier et communication.
Compétences techniques
- Maîtrise de l’environnement Salesforce : Sales Cloud, Service Cloud, Marketing Cloud
- Développement : Apex, Visualforce, LWC, Flows
- Connaissance des API, des intégrations tierces (comme Hubspot, Google, ou Sage)
- Utilisation d’outils comme Salesforce CLI, Workbench, Postman
Compétences fonctionnelles
- Capacité à comprendre les besoins client
- Rédaction de spécifications fonctionnelles
- Gestion de projet en méthode agile
- Sens du reporting, du pilotage, du suivi client
Compétences humaines
- Être clair dans ta communication
- Savoir gérer ton planning
- Être proactif : anticiper les besoins, pas juste exécuter
Les certifications les plus utiles
Tu veux prouver que tu maîtrises ton sujet ? Passe des certifications Salesforce. Certaines sont presque obligatoires pour décrocher des missions :
- Salesforce Certified Administrator : la base. Surtout si tu veux gérer la configuration.
- Platform Developer I & II : pour les profils techniques
- Sales Cloud Consultant / Service Cloud Consultant : très demandées chez les clients finaux
- Marketing Cloud Email Specialist ou Pardot Consultant : pour les missions en marketing automation
Tu peux aussi viser des certifications plus avancées avec le temps (Application Architect, Technical Architect, etc.), mais l’essentiel est de valider les compétences demandées sur le terrain.
💡 Astuce : commence par te former gratuitement sur Trailhead, la plateforme de Salesforce. Tu gagneras en expertise, et tu pourras montrer ton engagement.
Combien gagne un freelance Salesforce ? Tarifs, TJM et réalités du marché
Si tu te demandes combien facture un freelance Salesforce, la réponse courte, c’est : ça dépend. Mais on peut t’aiguiller. Le tarif journalier moyen (TJM) varie en fonction de ton profil, de la mission, de la durée du projet et même de ta localisation.
Les fourchettes de prix selon le profil
Voici ce qu’on observe le plus souvent sur le marché français, en freelance informatique :
- Administrateur Salesforce débutant : entre 300 et 400 € / jour
- Consultant fonctionnel confirmé : entre 450 et 600 € / jour
- Développeur Salesforce (Apex, LWC, API) : entre 500 et 700 € / jour
- Architecte Salesforce : jusqu’à 900 voire 1 200 € / jour
Tu veux bosser en remote ? Bonne nouvelle : depuis 2020, c’est de plus en plus courant, surtout si tu es bien organisé et que tu travailles sur des projets clairs.
💡 Pro tip : à Paris, les tarifs sont souvent 15 à 25 % plus élevés qu’en région.
Les éléments qui influencent ton TJM
Plusieurs facteurs vont faire varier ton taux journalier :
- Ton expérience dans l’écosystème Salesforce
- Le niveau d’urgence de la mission (un projet à démarrer “hier” sera mieux payé)
- Le type de client (startup, PME, grand groupe, intégrateur…)
- La durée du projet (les missions courtes coûtent souvent plus cher à la journée)
- Le contexte technique (intégrations complexes, volume de données élevé…)
Et surtout, plus tu es spécialisé, plus tu peux facturer haut. Un consultant expert sur Salesforce Marketing Cloud, par exemple, peut justifier un tarif au-delà de 800 € / jour sans problème, surtout si le besoin est urgent.
Freelance vs portage salarial : les impacts sur la rémunération
Certains freelances optent pour le portage salarial pour rester plus sereins côté administratif. C’est pratique si tu veux une couverture sociale proche du salariat, mais attention : tu perdras environ 40 à 50 % de ton chiffre d’affaires brut.
Exemple concret :
- En freelance classique à 600 €/jour sur 18 jours/mois = env. 10 800 € HT
- En portage, net après charges = env. 5 500 à 6 000 €
Cela peut valoir le coup au début, mais si tu veux maximiser ta rentabilité, mieux vaut créer ta micro-entreprise, une EURL ou une SASU.
Que fait un freelance Salesforce ? Rôles, missions et responsabilités
Travailler en tant que freelance Salesforce, ce n’est pas juste “mettre en place un CRM”. C’est souvent intervenir à des moments clés d’un projet, apporter une expertise spécifique, et faire avancer une transformation digitale sans forcément être intégré à l’équipe interne. Et les missions peuvent être très différentes selon ton profil et ton niveau d’expérience.
Les missions classiques dans l’univers Salesforce
Voici un aperçu des types de missions qu’un freelance peut recevoir :
- Mise en œuvre d’un projet CRM Salesforce (Sales Cloud, Service Cloud, ou Marketing Cloud)
- Refonte de l’architecture Salesforce existante
- Migration de données vers ou depuis Salesforce
- Développement de fonctionnalités spécifiques avec Apex ou LWC
- Audit et optimisation de l’environnement Salesforce
- Formation ou support aux équipes métier
- Création de rapports et tableaux de bord pour le suivi d’activité
Chaque mission tourne toujours autour d’un objectif business clair : mieux gérer la relation client, améliorer les processus internes, automatiser les tâches répétitives ou centraliser les données.
Les rôles les plus courants chez les freelances Salesforce
Tu peux occuper différents postes en fonction de ton profil :
1. Consultant fonctionnel
Tu es l’intermédiaire entre les métiers et la technique. Tu analyses les besoins, rédiges les spécifications fonctionnelles, paramètres Salesforce, et fais la recette. Tu travailles souvent en méthode agile, aux côtés d’un chef de projet CRM ou d’un Product Owner.
2. Développeur Salesforce
Tu codes. En Apex, Lightning Web Components, Visualforce… Tu interviens dès qu’il faut personnaliser l’environnement au-delà des fonctionnalités standard. Tu travailles main dans la main avec l’administrateur ou le consultant pour livrer une solution propre et performante.
3. Administrateur Salesforce
Tu es garant du bon fonctionnement quotidien de la solution. Droits d’accès, sécurité, objets personnalisés, support utilisateur, petits automatismes… Tu es souvent en TMA (tierce maintenance applicative) ou en accompagnement long terme.
4. Architecte Salesforce
Tu prends de la hauteur. Tu conçois l’architecture globale d’un système Salesforce, tu anticipes les contraintes techniques, tu définis la roadmap technique et tu valides les choix faits par les développeurs et consultants. Ce rôle demande de l’expérience, mais il est aussi le mieux rémunéré.
💡 Tu peux aussi avoir des missions hybrides : un consultant technique qui code un peu, ou un business analyst qui fait du paramétrage. Ce qui compte, c’est de bien définir ton rôle avec le client dès le départ.
Les clients attendent des résultats concrets
Quand une entreprise fait appel à un freelance Salesforce, ce n’est pas pour “remplir une case”. C’est parce qu’elle a un besoin précis, souvent urgent, et qu’elle cherche quelqu’un qui sait livrer vite et bien.
En clair :
- Tu dois être autonome, capable de prendre des décisions rapidement
- Tu dois savoir expliquer ta solution simplement, même à des non-techniques
- Tu dois être proactif, suggérer des améliorations, poser des questions
Bref, le freelance Salesforce est là pour apporter de la valeur, pas juste pour exécuter une liste de tâches.
Comment se démarquer et réussir en tant que freelance Salesforce
Dans un marché où les freelances Salesforce sont de plus en plus nombreux, ce n’est pas suffisant d’avoir des compétences techniques. Pour vraiment se démarquer, il faut soigner son image, construire une vraie stratégie commerciale, et proposer une expérience de travail claire, fluide et fiable.
Soigne ta vitrine : ce que le client voit en premier
La première chose qu’un client voit, c’est ton profil en ligne. Que ce soit sur Malt, LinkedIn ou ton site web personnel, tu dois inspirer confiance dès les premières lignes.
Voici ce qu’un bon profil contient :
- Un titre clair (ex. : “Consultant Salesforce certifié – expert Sales Cloud & Marketing Automation”)
- Un résumé simple de ton rôle sur la mission, tes domaines d’expertise (Salesforce Lightning, Apex, administration Salesforce, gestion de la relation, etc.)
- Tes certifications, outils maîtrisés (Hubspot, Google Data Studio, Microsoft Excel, Salesforce CLI…)
- Tes réalisations concrètes : “mise en production d’un projet CRM dans l’industrie agroalimentaire”, “implémentation de Marketing Cloud dans une entreprise de l’île-de-France”, etc.
- Des témoignages clients ou recommandations qui renforcent ta crédibilité
💡 Tu peux aussi rédiger un article de blog ou une page dédiée à un cas client, en détaillant ton rôle, les résultats obtenus, les outils utilisés. Cela montre ton sens du conseil et de la mise en œuvre.
Définis ton positionnement (et ne cherche pas à tout faire)
Tu veux plaire à tout le monde ? Mauvaise idée. Ce qui aide vraiment à se positionner comme expert, c’est de choisir une spécialisation claire. Voici quelques exemples :
- Salesforce Commerce Cloud pour les profils e-commerce
- Marketing digital & automation pour ceux à l’aise avec Pardot ou Marketing Cloud
- PMO et stratégie CRM pour les consultants orientés organisation et management
- Salesforce Sales Cloud pour les profils orientés performance commerciale et génération de leads
Tu peux aussi te positionner par secteur : finance, énergie, distribution, commerce, etc. Plus tu es précis, plus tu seras sélectionné pour des missions ciblées.
Montre que tu sais travailler en équipe
Même en freelance, tu ne travailles jamais seul. Un bon consultant doit savoir s’intégrer rapidement, comprendre l’organisation de l’entreprise, et collaborer avec les équipes projet déjà en place (product owner, développeurs, analystes, manager métier…).
Pour ça :
- Adopte les bons outils : Scrum, Jira, Trello, Slack, documentation claire
- Sois proactif sur la gestion des incidents, le workflow, la personnalisation des composants, la résolution de problèmes
- Rédige des comptes rendus structurés, partage des recommandations concrètes lors des ateliers de cadrage
Un client satisfait, c’est un client qui va parler de toi à ses pairs. Et c’est comme ça que tu fais du sourcing naturel, sans démarcher.
Valorise ton savoir-faire avec des preuves
Ce qui rassure un client, c’est de voir que tu as déjà :
- Travaillé sur des projets Salesforce similaires
- Maîtrisé la conception d’un projet, sa mise en production, et son pilotage
- Apporté des résultats concrets (gain de temps, simplification des process, meilleure exploitation des données CRM)
N’hésite pas à détailler :
- Les enjeux métiers rencontrés
- Les solutions mises en place (Sales Cloud, Service Cloud, automatisation, composants personnalisés…)
- Les outils que tu as intégrés (Hubspot, Google Sheets, Excel pour le reporting, outils analytiques…)
Sois visible et actif
Enfin, la meilleure façon de te démarquer, c’est d’exister en dehors des missions :
- Participe à des événements Salesforce ou webinaires
- Interviens dans des groupes Slack ou sur des réseaux sociaux pro
- Publie sur LinkedIn des retours d’expérience ou des astuces sur la gestion de projet Salesforce
💡 Ce n’est pas de l’ego. C’est de l’auto-promotion intelligente.
Optimiser un projet Salesforce : les bonnes pratiques
Un projet Salesforce bien mené, ce n’est pas juste une bonne idée sur le papier. C’est un mélange de vision claire, d’organisation solide, de choix techniques cohérents, et surtout d’un vrai alignement métier/IT. En freelance, on te demandera souvent d’intervenir pour améliorer l’existant, récupérer un projet mal parti, ou assurer une mise en production sans accroc.
Voici comment tu peux vraiment faciliter la réussite d’un projet Salesforce.
Structurer le projet dès le départ
Avant d’écrire la moindre ligne de code ou de créer le moindre composant, il faut poser les bases. Ça commence par :
- Une expression de besoin claire (sinon, bonjour les aller-retours inutiles)
- Un cadrage métier et technique salesforce
- Des spécifications fonctionnelles écrites et validées
- Un vrai plan de mise en production, avec les bons outils de suivi
Ce travail est souvent partagé entre le consultant CRM, le PMO, le manager IT et les équipes métier.
💡 Astuce : tu peux utiliser Salesforce Sales Cloud pour centraliser les demandes internes, ou des outils comme Hubspot, monday.com, Google Sheets, selon le niveau de maturité de l’équipe.
Adopter une méthode de gestion adaptée
La plupart des projets Salesforce se mènent en mode agile, ou au moins avec un découpage itératif. Ça permet :
- De livrer plus vite
- De tester plus souvent
- De s’ajuster en fonction du retour utilisateur
Tu peux t’appuyer sur des outils de gestion de projet classiques (Jira, Trello, Asana) ou internes. L’important, c’est que chacun sache :
- Ce qui est attendu
- Qui fait quoi
- Quand les éléments doivent être livrés
Et pour ça, rien de tel que de suivre une vraie méthodologie structurée. Même en tant que freelance, ton rôle est aussi d’apporter du cadre.
Éviter les pièges classiques
Parmi les erreurs les plus courantes dans un projet Salesforce, on retrouve :
- Des données mal préparées en amont (migration bâclée)
- Des automatisations non testées en conditions réelles
- Des profils utilisateurs mal configurés (ce qui bloque l’adoption)
- Une recette fonctionnelle pas assez complète
- Une conduite du changement absente
Ton rôle en freelance, c’est de tirer la sonnette d’alarme quand tu vois ça arriver. Et de proposer des solutions simples pour y remédier : nettoyage de données, mise en place de workflows clairs, simplification de l’interface, etc.
Miser sur la qualité, pas juste la livraison
Il ne suffit pas de “livrer” une solution Salesforce. Il faut qu’elle soit :
- Fiable (tests poussés, plan de validation, gestion des incidents)
- Évolutive (tu facilites les ajouts futurs)
- Documentée (oui, même toi, développeur freelance, tu dois écrire deux lignes de doc)
Les clients attendent que le système soit :
- Facile à maintenir
- Compatible avec leur écosystème (Hubspot, outils financiers, plateformes de sourcing…)
- Et surtout : efficace pour les utilisateurs métier
C’est là que ton expérience fait la différence. Même si tu n’es pas en interne, ton conseil auprès du métier compte énormément. Ton rôle n’est pas juste technique, il est stratégique.
Où trouver un consultant Salesforce freelance pour son projet
Tu gères un projet Salesforce, mais tu n’as pas les ressources en interne pour avancer ? Tu dois lancer une mise en production rapidement, ou résoudre un problème technique bloquant ? Recruter un freelance Salesforce qualifié peut faire toute la différence, à condition de bien le choisir.
Les meilleures plateformes pour trouver un freelance Salesforce
Voici les endroits les plus efficaces pour sourcer un bon profil :
- Malt : tu peux filtrer les freelances disponibles, voir leur salaire journalier, leurs compétences Salesforce, les témoignages clients, et entrer directement en contact.
- Freelance-Informatique.fr : base de profils orientée consultants CRM, développeurs Apex, profils admin, etc.
- LinkedIn : via la recherche avancée, tu peux trouver des experts disponibles, voir leur page entreprise ou leur portfolio, et leur écrire directement.
- Autres plateformes utiles : LeHibou, Kicklox, Comet, ou les groupes spécialisés sur les réseaux sociaux pro.
💡 Si tu es dans une grande entreprise, pense aussi à activer ton réseau interne : les recommandations ou le sourcing par cooptation donnent souvent les meilleurs résultats.
Comment bien sélectionner un freelance
Un bon freelance Salesforce, ce n’est pas juste un “consultant a été qualifié” sur le papier. Il doit avoir :
- Une vraie expertise métier et technique Salesforce
- Une capacité à comprendre ta gestion de la relation client
- Une expérience vérifiable sur des projets similaires (sales, service, marketing cloud…)
- Une bonne communication (orale, écrite, documentation claire)
Voici quelques critères de sélection concrets :
- Expérience sur le même type de projet Salesforce (CRM, marketing digital, e-commerce…)
- Compétences sur les bons modules : Sales Cloud, Service Cloud, Commerce Cloud, etc.
- Aisance sur les outils utilisés dans ton organisation (Hubspot, Excel, Slack, outil de test ou d’automatisation)
- Disponibilité rapide, coût adapté à ton budget, et bonne capacité d’adaptation
Pose-lui aussi les bonnes questions :
- Quel était son rôle sur la mission précédente ?
- A-t-il déjà travaillé dans ton secteur (finance, industrie, distribution…) ?
- Quelle est sa méthodologie de travail ?
- Peut-il te fournir des exemples de production ou de résultats obtenus ?
Rédiger une offre de mission claire (et attractive)
Tu veux recevoir de bons profils ? Alors soigne ton annonce :
- Sois précis dans le besoin (ex : “mise en œuvre de Salesforce Sales Cloud pour 20 utilisateurs commerciaux”)
- Donne un aperçu du contexte (équipe, maturité Salesforce, objectifs du projet)
- Indique le taux journalier maximum, la durée estimée, la disponibilité souhaitée
- Mentionne les outils utilisés (Hubspot, Google Analytics, outil de ticketing…) et le mode de travail (remote, hybride, sur site)
Un bon freelance lira entre les lignes. Si ton offre est claire, il saura s’il est la bonne personne pour t’aider.
Conclusion et FAQ : freelance Salesforce, ce qu’il faut retenir
Se lancer comme freelance Salesforce, c’est choisir un métier dynamique, en lien avec les enjeux de transformation digitale des entreprises. Mais c’est aussi un univers exigeant, où il faut savoir se positionner, se vendre, et rester à jour sur les évolutions techniques et métiers.
Ce que tu dois garder en tête :
- Il existe beaucoup d’opportunités de missions, surtout pour les profils disponibles, bien formés, et spécialisés sur les solutions Salesforce CRM.
- Le réseau, les plateformes comme Malt, la qualité de ton profil et la clarté de ton offre font souvent la différence.
- Pour durer, tu dois maîtriser à la fois la technique et la relation client. Salesforce, ce n’est pas qu’un produit, c’est un écosystème.
- Les meilleurs freelances sont ceux qui comprennent les besoins métiers, savent proposer des solutions efficaces, et livrent des projets fiables, bien documentés, et bien suivis.
FAQ : on répond aux questions qu’on nous pose souvent
Quel est le tarif d’un consultant Salesforce en freelance ?
Le taux journalier moyen (TJM) varie selon l’expérience et le rôle. Compte :
- 300-400 €/jour pour un admin junior
- 500-700 €/jour pour un consultant ou un développeur confirmé
- Jusqu’à 1 200 €/jour pour un architecte technique
Où trouver une mission Salesforce en freelance ?
Tu peux consulter des offres d’emploi ou de missions sur des sites comme Malt, Freelance-Informatique, ou LinkedIn. Active aussi ton réseau : beaucoup de missions passent par recommandation.
Quelles compétences sont demandées ?
On te demandera souvent :
- Des bases solides sur Sales Cloud, Service Cloud ou Marketing Cloud
- Une maîtrise des workflows, de l’automatisation, et des composants comme LWC
- Une bonne capacité d’écoute pour faire le lien entre les besoins métiers et la technique
Comment faire la différence face à d’autres freelances ?
Sois spécifique (ex : expert salesforce marketing automation dans le secteur finance), crée un profil clair, publie des études de cas, et demande des avis clients. Montre que tu es proactif, fiable et autonome.
Quel statut choisir ?
Tout dépend de ta situation. En solo, tu peux commencer en micro-entreprise. Sinon, passe en EURL/SASU pour facturer plus et mieux gérer ton coût de revient. Le portage salarial peut être une bonne transition si tu veux tester le modèle freelance.